Ton
gravel, c’est un peu ton compagnon d’aventure. Un compagnon qui aime les chemins poussiéreux, les sentiers caillouteux et les parcours techniques en tout genre... Pour toutes ces raisons, il a grand besoin qu’on prenne soin de lui ! Un entretien simple mais régulier va lui offrir une longévité maximale et des performances au top. Alors, que tu sois
débutant dans l'univers du vélo, du genre à rouler tous les jours ou seulement le week-end, voici quelques réflexes à adopter pour conserver une monture en pleine forme !
- Utiliser les bons outils et bons produits : le véritable game-changer ;
- Nettoyer régulièrement son vélo gravel pour éviter l'usure rapide des composants ;
- Inspecter chaque élément pour rouler l’esprit tranquille ;
- Chouchouter la transmission : une chaîne usée, et c’est toute la machine qui s’enraille.
Écrit par Morgan.
4 min de lecture
Mis à jour le 23.01.2025
Le matériel indispensable pour entretenir son gravel
Nettoyer son gravel n’a rien de compliqué ! C’est comme quand on bricole, une fois qu’on a les bons outils ça va tout seul. Voici donc une liste des indispensables :
- Le (fameux) pied d’atelier : C’est pas obligatoire mais tellement pratique. Tu peux tourner, lever, baisser ton vélo… bref, l'avoir à bonne hauteur pour un nettoyage sans contorsions. Et entretenir la partie cycle, c’est plus facile quand les roues tournent.
- Tuyau d’arrosage ou, à défaut, le pommeau de douche : Dehors c’est l’idéal, mais on s’adapte dans la salle de bain si besoin.
- Nettoyeur haute pression : Attention, c’est uniquement pour la transmission.
- Dégraissant : En bombe ou en spray
- Seau et éponge : Pour la seule étape qui nécessite un peu d’huile de coude !
- Chiffon ou tissu microfibre : Pour un séchage et une finition impeccable !
- Brosse(s) pour la transmission : Ici, une brosse à dents peut faire le taf. Le top du top c’est le boîtier nettoyeur de chaine. On pourrait croire que c’est gadget mais pas du tout. La chaîne ressort brillante et on évite d’en mettre partout !
- Lubrifiant (transmission) : Bien le choisir en fonction des conditions extérieures, sèches ou humides.
5 étapes pour nettoyer ton gravel
Maintenant que tu es équipé, on va pouvoir passer aux choses sérieuses. Mais avant, petit rappel : pas besoin de tout cleaner après chaque trajet, sauf bien sûr si tu t’es aventuré sur une
rando gravel boueuse, baladé dans le sable ou que tu reviens d'une
course gravel plein de poussière et que ta monture est méconnaissable.
En règle générale, pense à la nettoyer au moins une fois par semaine si tu roules fréquemment, et bien sûr après chaque grosse sortie. Allez je te détaille tout ça !
- Préparation
On commence par rassembler le matos nécessaire (seau, éponge, brosses, dégraissant, lubrifiant, chiffon, etc) et on installe le vélo sur un support stable, idéalement le pied d’atelier.
2. Rinçage initial
Attention, tu es sur le point de redécouvrir la couleur de ton gravel. Accroche-toi.
Utilise le jet d’eau (douce, évidemment) pour éliminer la boue et la saleté. Attention, on garde le nettoyeur haute pression pour la transmission, sinon bye bye la belle peinture de cadre…
Avec la puissance du jet, l’eau pourrait même s’infiltrer dans les roulements (boîtier de pédalier, moyeux, jeu de direction).
3. Nettoyage général
C’est le moment de frotter. Eh oui, on fait aussi chauffer les bras à vélo.
Plonge l’éponge (ou une brosse à poils doux) dans le seau préalablement rempli d’eau chaude savonneuse et recouvre généreusement le cadre, les roues, et les périphériques. Tu peux aussi utiliser du liquide vaisselle ou un dégraissant doux. Une fois que c’est fait, on rince.
4. Nettoyage de la transmission
Dégaine ton dégraissant spécial vélo et vaporise la chaîne, le pédalier et la cassette. Veille à bien protéger les plaquettes, elles sont particulièrement sensibles aux produits. Tu peux placer un chiffon ou un sac plastique autour des étriers pour les protéger des projections.
Ensuite, attrape une brosse spéciale (ou la vieille brosse à dents, c’est parfait pour les recoins) et frotte les maillons et la pignonnerie. Laisse agir quelques minutes, le temps que le produit fasse le job, puis rince abondamment.
Les résidus de poussière agissent comme du papier de verre sur les composants. En nettoyant, tu évites qu’ils s’usent prématurément et que ton porte-monnaie prenne cher. Tu t’assures aussi des passages de vitesses fluides et silencieux.
5. Séchage et lubrification
On y est, l’étape ultime ! Le moment de rendre sa superbe à ton fidèle destrier !
D’abord, attrape un chiffon propre ou une microfibre et sèche soigneusement le vélo. N’oublie pas les zones cachées, comme les jointures de tubes, où l’eau adore se loger. Si tu as de l’air comprimé, c’est encore mieux pour chasser les gouttes.
Ensuite, place à la lubrification, cette étape magique qui fait taire une chaîne trop bruyante. Choisis un lubrifiant adapté à la météo : sec pour les journées ensoleillées, humide pour les conditions boueuses. Fais tourner les pédales à l’envers et applique une petite goutte sur chaque maillon.
Petit rappel de pro : le lubrifiant et les freins ne sont pas copains. Évite soigneusement les disques, sinon ça va être tout droit au premier freinage…
Une fois la chaîne lubrifiée, passe la sur les différents pignons pour bien répartir le produit et t’assurer que tout fonctionne parfaitement.
Laisse agir quelques minutes, puis retire l’excédent avec un chiffon. Pourquoi ? Parce qu’une chaîne surchargée de lubrifiant attire la poussière comme un aimant, et ça, on veut éviter !
Et voilà, ta monture est prête et n’attend plus que toi pour aller se dégourdir les roues !
Les incontournables pour garder son gravel comme neuf sur le long terme
Un gravel subit, par définition, de fortes contraintes. Pour lui assurer une belle et longue vie, il est important de réaliser un check-up régulier des différents composants.
- État général
Garder ton vélo propre, c’est la base. Non seulement rouler sur une machine étincelante, c’est plus classe, mais ça te permet surtout de repérer facilement les petits soucis : fissures, usure, ou rayures suspectes sur le cadre, les roues et les périphériques.
Et franchement, mieux vaut ça qu’une mauvaise surprise en pleine sortie ! N’oublie pas non plus de jeter un coup d’œil aux vis et boulons : jeu de direction, cintre, selle, tige de selle, pédales… Avec les vibrations des chemins, ils ont tendance à se desserrer.
2. Roues
Pour une bonne adhérence, check régulièrement la pression des pneus (elle est indiquée sur les flancs) et surveille leur usure. Si tu roules en tubeless, pense à ajouter du préventif tous les 2-3 mois, histoire de ne pas finir à pied en cas de crevaison.
Et si tu constates que tes roues sont voilées ou que des rayons manquent de tension, un petit passage chez ton réparateur ou un ajustement maison peut faire des miracles.
3. Freins
Des plaquettes usées, au mieux ça freine mal, au pire, ça endommage les disques. Alors, jette un œil à leur état régulièrement, surtout si tu roules souvent dans la boue ou la poussière. Et rappelle-toi : une purge annuelle des freins hydrauliques, c’est la clé pour garder une sensation au top sur les leviers. #smooth.
4. Transmission
La transmission, c’est comme une platine vinyle, si ça saute ou manque de précision, ça ruine toute l’expérience !
On commence par lubrifier la chaîne avec un produit adapté dès qu’elle est trop sèche. Souviens-toi : sec pour les beaux jours, humide quand le terrain est gras.
Ensuite, surveille son état avec un indicateur d’usure de chaîne. Si elle est trop étirée, mieux vaut la remplacer avant qu’elle n’abîme la cassette ou le plateau.
En parlant de ces derniers, une inspection occasionnelle des dents est indispensable. Si elles sont aussi pointues que celles d’un T-Rex, il est temps d’investir !
Enfin, vérifie les dérailleurs : un bon réglage permettra des changements de vitesse rapides et précis !
Avec ces conseils, tu as tout pour bichonner ton deux-roues bien-aimé et t’offrir un maximum de plaisir sur les routes et sentiers ! Plus qu’à choisir ta prochaine ligne de départ 😏.