Baptiste Chassagne High Trail Vanoise 2025
© Simon Dugué - Miles Republic Content Pool

L’ENVERS DU DOSSARD #5 : MA DIAGONALE DES FOUS, MON GRAND RAID, LE GRAND RÊVE

Un dossard n’est pas qu’un simple rectangle de papier. C’est un fragment de vie qui raconte des émotions, des apprentissages & des anecdotes. Surtout lorsqu’il s’épingle dans le cadre de l’un des ultra-trails les plus mythiques de la planète : le Grand Raid de La Réunion. Dans cet article, je vous fais voyager jusqu’à l’île intense, en immersion dans ma Diagonale des Fous. Un récit au cœur du troisième 100 miles de ma carrière, au plus près d’une terre et d’un peuple qui m’aura laissé une trace indélébile.
Écrit par Baptiste
11 min de lecture Mis à jour le 26.10.2025

LE CONTEXTE : LE FEU VERT À J-6

Je suis sorti des Championnats du Monde de Trail, le 27 septembre, habité d’un sentiment mitigé : la satisfaction du titre par équipe contrebalançant la déception d’une performance individuelle inaboutie (11ème). Me sachant sujet au petit creux émotionnel cinq jours après un grand objectif, j’ai choisi de programmer mon départ pour La Réunion seulement deux jours plus tard, afin de concentrer dans la même fenêtre la fatigue de la course et celle du voyage. J’arrive donc à Saint-Denis, le 1er octobre, empreint d’un mélange de spleen et d’enthousiasme, entre les regrets d’une course imparfaite et la perspective de vacances en famille. À ce stade, je dispose d’un dossard pour la Diagonale des Fous – car l’enchaînement avec les Mondiaux est ébauché sous forme d’éventualité depuis le début de l’année – cependant il me faut évaluer ma récupération physique et mentale avant de valider ma participation. Moins de trois semaines séparent les deux échéances. Je veux laisser mon corps et mon esprit choisir, car dans le respect de ces derniers résident selon moi les clés d’une carrière longue et pérenne. Après 5 jours de repos complet, j’ai donc effectué quelques footings puis entrepris, à J+11 des Mondiaux et J-7 de la Diag’, une jolie reconnaissance de 50 km, au plaisir, dans Mafate. Le kiff majuscule en parcourant ces sentiers historiques, l’émotion à l’instant de sortir du cirque pour découvrir l’immensité de l’océan se révéler sous nos yeux et des sensations correctes me donnent le feu vert. J’en discute avec Simon Gosselin, mon coach, et Greg Jacquet, mon manager. Grand Raid il y aura, mais sous certaines conditions.

L’AMBITION : LA « DÉCOUVERTE » AU SENS LARGE

”Je me présente donc sur le Grand Raid avec l’humilité de celui qui est là pour découvrir et le détachement de celui qui n’a rien à perdre.”
Baptiste Chassagne High Trail Vanoise 2025
©Léo Girard - Miles Republic Content Pool
Après une saison 2025 envisagée comme une étape pour travailler mes points faibles, avec des dossards volontairement épinglés sur des formats plus courts, j’ai l’envie profonde, brute, presque viscérale, de courir longtemps. Car si j’aime le trail au sens large, l’ultra-trail bénéficie de mon affection profonde. Je me présente donc sur le Grand Raid avec l’humilité de celui qui est là pour découvrir et le détachement de celui qui n’a rien à perdre. Il s’agit de mon 3ème 100 miles – après deux premiers jalons positifs, à l’UTMB 2023 (10ème) et 2024 (2ème) – il n’y a donc pas d’autre ambition que d’engranger de l’expérience et se faire plaisir. Dans notre discussion d’avant-course, mon coach, Simon Gosselin, détaille les différentes dimensions du mot « découverte », et insiste sur leurs applications :
  • Tout d’abord, je signe le contrat tacite d’accepter abandonner si mes jambes réagissent mal à l’enchaînement avec les Mondiaux : on ne veut pas creuser de dette pour la suite de ma carrière.
  • « Si on y va, on y va vraiment ! ». S’il convenait de « juste » découvrir le parcours, autant le faire en « off » avec des copains. Non, là, l’ambition est d’apprendre à courir devant, dans le bon wagon, moi qui suis plutôt habitué à me laisser décrocher pour revenir de l’arrière ! La directive est d’accrocher les favoris – Ludo Pommeret, Aurélien Dunand-Pallaz, Yannick Noël et Arthur Joyeux-Bouillon – le plus longtemps possible, quitte à fleureter (un peu) avec la zone rouge.
  • Papa dit que je réfléchis un peu trop, donc s’autoriser à devenir (un peu) fou. Plus d’instinct. Plus d’intuition. Sans oublier néanmoins un chouïa de réflexion.
  • Prendre du plaisir. Pour de vrai. Se souvenir à chaque instant qu’avoir l’opportunité de faire ce que j’aime le plus au monde – courir longtemps en montagne – est une chance. En somme, amener le « sourire papaye », comme ils disent ici, le plus loin possible.

L’ÉVÈNEMENT & LE PARCOURS : LE BOSS DU JEU

Dans mon imaginaire, le Grand Raid de La Réunion incarne le « boss du jeu » – celui que l’on affronte au dernier palier, après avoir coché de nombreuses cases et franchi la plupart des niveaux. Une sirène dont le chant envoûte les marins-traileurs les plus aguerris, avant de les faire s’échouer sur ses rochers. Un monstre redoutable, craint pour l’âpreté de ses sentiers caillouteux et la violence de ses contrastes, entre humidité étouffante et chaleur écrasante ; mais respecté pour sa longueur sans égale : même le premier y passera près de vingt-quatre heures. La Diag’ est également un mythe adulé, porté par la ferveur flamboyante de cette terre qui vibre le temps d’un week-end pour ses « Raideurs », sans même savoir qu’il s’agit de trail. Le Grand Raid n’est pas une course, c’est une fête. Raison pour laquelle je souhaite vivre l’aventure plutôt que courir une compétition.
Baptiste Chassagme High Trail Vanoise 2025
Événement
Trail

Le Grand Raid de La Réunion

Du 16 au 19 octobre 2025
"Ce parcours me plait. Il récompense les traileurs polyvalents, moyen bons partout plutôt que très forts quelque part."
Si l’on entre dans les détails, cette 33ème édition, comme les précédentes, propose de rallier Saint-Denis depuis Saint-Pierre. Partir du Sud pour rejoindre le Nord. Un tracé emblématique rallongé en deux points cette année : 1 km supplémentaire au point le plus bas du cirque de Mafate, dans la fournaise, au km 110 ; puis 4 km de rab dans l’ultime descente, la faute au cyclone Garance, qui a ravagé le sentier menant du Colorado au Stade de la Redoute, en février dernier. Vu depuis mon référentiel de Métropolitain basé dans les Alpes, ce parcours se veut « très » technique. Le caillou est omniprésent. Le déséquilibre permanent. L’opportunité de dérouler la foulée, rare. Il demeure toutefois assez complet : une grande majorité des 50 premiers kilomètres se révèle roulante. Il faut donc savoir courir, et pas seulement crapahuter longtemps. Pour résumer, ce parcours me plait. Il récompense les traileurs polyvalents, moyen bons partout plutôt que très forts quelque part.

LA COURSE : « FAIRE COMME FRANÇOIS M’A DIT »

En amont de la course, j’ai eu la chance de vivre un moment privilégié : un échange avec François D’Haene, un ami d’ami, à qui j’ai pu poser toutes ces questions qui taraudent un novice à l’aube de son baptême. Lorsque j’ai raccroché avec le quadruple vainqueur de l’épreuve, une émotion chaude m’a saisi : qu’une légende de notre sport prenne 30 minutes pour me conseiller avec bienveillance & clairvoyance, m’a énormément touché. Je suis ressorti de cet appel la besace pleine de watts, mais surtout riche d’enseignements précieux.
François m’a recommandé : « un départ tonique jusqu’à Mare à Boue (km 55) » ; « puis, se mettre en veilleuse lors de la traversée de Mafate – à partir de Cilaos (km 70), jusqu’au sommet du Maïdo (km 123) – car même si tu penses avoir une marge, en réalité, tu n’en as pas » ; « et enfin, rentrer comme tu peux, avec ce qu’il te reste ». De nature scolaire et consciencieuse, j’ai tâché d’être le meilleur élève possible : j’ai appliqué le plan à la lettre. Peu importe les aléas, je m’y suis tenu de A à Z. En ultra-trail, j’ai l’impression que suivre sa stratégie – lorsque l’on a la conviction que c’est la bonne – permet d’alléger la charge mentale et courir l’esprit libre : on ne pense pas aux autres, on s’attache juste à respecter les directives que l’on s’est fixées. Raconter une course kilomètre par kilomètre – alors que celle-ci en compte 180 – serait fastidieux et un brin ennuyeux. Voici donc les différents temps-forts que j’ai identifiés au cours de cette aventure qui m’a paru harmonieuse, fluide et naturelle, comme un seul et même élan.
”Je commence alors à comprendre que j’ai – peut-être – la fameuse ‘grande journée.”
Baptiste Chassagne High Trail Vanoise 2025
©Léo Girard - Miles Republic Content Pool
  • Les premiers kilomètres dans Saint-Pierre se caractérisent par une ferveur exceptionnelle, digne des plus belles soirées dans le Chaudron. Je n’ai jamais vécu cela. Après quelques foulées seulement, je sais déjà que je reviendrai. En tant que passionné de trail, il faut expérimenter cette ambiance au moins une fois dans sa vie.
  • Sans le vouloir, en m’installant sur un ressenti de zone 2 plutôt confortable, je m’extirpe du peloton avec Alexis Sevennec. Le stress m’envahit. Je doute : je suis venu pour prendre de l’expérience, courir avec les favoris et dès les 20 premières minutes, cette ambition serait-elle en train de voler en éclats par manque d’humilité et trop plein de panache ? Au second ravitaillement, alors même que je suis resté sur un ressenti d’effort « tonique » mais acceptable, on nous annonce 6 minutes d’avance. À partir de là, je switche : je regarde devant, il est trop tard pour reculer, ce petit matelas me servira pour prendre le temps aux ravitaillements, sereinement, sans précipitation, lorsque derrière, cela va accélérer.
  • Avant Cilaos – et après un lever du jour absolument fantastique, de ceux qu’il convient de photographier avec sa mémoire – Yannick Noël me rejoint dans la descente technique du Bloc (km 65). Plutôt que tergiverser, j’interprète cette information comme très positive. J’avais fait de Yannick mon favori. Je sais le bonhomme talentueux, robuste et expérimenté. Je me projette avec enthousiasme sur le fait de traverser Mafate ensemble, d’autant plus que les premières paroles échangées laissent entrevoir un super feeling.
  • Dans la montée du Taïbit – que je n’avais pas repérée, mais dont on m’avait soufflé qu’elle me convenait – je prends un relais à Yannick car je me sens bien. Je sais que les longues ascension au train sont mon point fort et qu’en collaborant, nous avons des chances raisonnables de creuser l’écart avec des concurrents isolés, derrière. Je suis surpris de voir ma montre afficher une vitesse ascensionnelle de 1300-1400 m/h sur les portions les plus raides alors que le ressenti d’effort reste faible, en phase avec « la veilleuse » de François. Je commence alors à comprendre que j’ai – peut-être – la fameuse « grande journée ». Je ne m’affole pas : je veux juste transformer ce bien-être en une petite flamme – vive sans être trop intense – qu’il conviendra d’alimenter comme un brasier jusqu’à la ligne d’arrivée. Sans jamais la laisser s’éteindre par erreur d’inattention, de pacing ou de nutrition.
  • À partir de ce moment-là, à partir de 10h de crapahute, je pénètre dans Mafate en même temps que j’entre dans un tunnel de kiff. Un flow, tranquille, apaisé, en douceur, jusqu’à la ligne d’arrivée. Je ressens une profonde gratitude quant à l’instant-présent : je me sens simplement heureux de courir avec de bonnes sensations au cœur de paysages à couper le souffle ; et reconnaissant à l’égard de toutes celles et ceux qui sont venus accompagner cette dynamique d’un encouragement et d’un sourire.
  • Lorsque j’apprends que mon avance augmente, à Îlet Savannah (km 140), je suis saisi d’un vertige. Je me vois réaliser mon rêve : lever les bras, victorieux. Cette projection m’inhibe. C’est beaucoup trop tôt. Il reste tellement de kilomètres... Je comprends alors qu’il me faut construire une digue mentale pour éviter que mes émotions ne se déversent. Trouver un subterfuge qui me permette de rester focus. Les journalistes Réunionnais qui assurent le suivi de la course – et font le charme de la Diag’ par leurs interviews en live – m’évoquent alors une avance de 20 minutes sur le record de Mathieu Blanchard, un athlète qui m’inspire, un copain que j’apprécie. Cette donnée me paraît totalement surréaliste au vue de sa partition majuscule en 2024. Afin de maximiser mes chances de courir à la sensation, je n’ai pas regardé un seul temps de passage en amont du départ. Je croise donc l’information avec mon crew. Une fois celle-ci confirmée, je m’y accroche. Je rebascule dans le « faire » et non dans le « penser ». Plus qu’un véritable objectif, cette perspective de record devient une parade : elle m’incite à tout faire du mieux possible ; à demeurer très concentré ; à rester dans l’instant-présent ; à me mettre chiffon jusqu’au stade de la Redoute, car c’est en se livrant pleinement que l’on respecte la course.
  • « La Redoute sans aucun doute ». À 500 m de la ligne d’arrivée, lorsque l’on quitte enfin les cailloux, je prends conscience de ce qui est en train de se produire. La digue saute, les émotions déferlent. Je vis un instant de communion intense avec l’île et mes proches. Certainement le plus beau moment qu’il m’ait été offert en trail jusqu’à présent. Je suis un Fou. En 23h31. Soit 6 min de plus que le record de Mathieu. L’important est ailleurs, et le chrono difficilement comparable car l’édition 2025 compte 5 kms supplémentaires.
© Simon Dugué - Miles Republic Content Pool

LE BILAN : L’IMPRESSION-CONVICTION D’AVOIR TROUVÉ CE QUI ME RENDAIT NATURELLEMENT HEUREUX

J’ai encore du mal à réaliser ce qu’il s’est passé. En revanche ce qui me remplit de joie, au-delà du résultat, c’est l’impression-conviction d’avoir trouvé ce qui me rendait profondément et naturellement heureux : courir longtemps. La ferveur des Réunionnais et le partage avec mes proches ont provoqué un séisme émotionnel d’une magnitude dont les secousses se font encore ressentir. Je retiens néanmoins, déjà, à date, quelques éléments-clés :
  • Le Grand Raid mérite la réputation qui le précède. C’est sublime de passion et d’authenticité. D’humanité et de nature. D’océan et de montagne. Je suis marqué au fer rouge par l’aventure.
  • Mon 3ème 100 miles l’a confirmé : ce format est celui que je préfère, et certainement celui pour lequel j’ai le plus de prédispositions.
  • Pour mon profil, le détachement d’avant-course est une ressource précieuse. Une fois ce point identifié : comment le cultiver ou créer un contexte favorable ?
  • J’ai passé un cap dans le technique et cette saison m’a permis de devenir un athlète plus complet. Sans trop de points faibles ni véritable point fort. Moyen bon à peu près partout.
  • Mes problèmes de nutrition et d'hydratation – mon principal axe de progression – m’ont rattrapé aux Mondiaux. Grâce à la disponibilité, à l’expertise et à la bienveillance de Jocelyn Guillot – mon ami et nutritionniste – j’ai réussi à amorcer un début de cercle vertueux à cet égard. Les équipes de Näak, notamment le Näak Lab, ont également été exceptionnels de réactivité et d’adaptabilité sur cet aspect, me proposant des idées et prototypes parfaitement adaptés aux singularités de l’épreuve et de mon profil. J’ai ainsi réussi à manger environ 60 gr de glucides par heure sur l’ensemble du parcours. J’ai ainsi découvert combien il est cool de pouvoir s’alimenter ! Ça donne des watts et ça aide à la réalisation d’une course pleine.
  • Le sentier Kalla est le seul endroit de l’île dont je déconseille la visite. Si l’on vous en propose la découverte, n’hésitez pas à trouver une bonne excuse pour ne pas y aller.
  • Ma course a été notée à 938 points par l’Index UTMB. Je le sais très aléatoire et perfectible. J’ai observé – comme tout le monde – d’énormes incohérences au cours des derniers mois ; et j’ai tendance – comme beaucoup – à me fier à ce référentiel uniquement lorsqu’il va dans mon sens ; mais je ne peux m’empêcher de ressentir de la fierté et la confiance de celui qui avance dans la bonne direction à la lecture de ce chiffre. Je me surprends en même temps que je me découvre. Je ne pensais pas avoir cela en moi.

LA SUITE : COMMENT CAPITALISER SANS SURCOMMUNIQUER ?

Le Grand Raid est une fête. La liesse grimpe avant la course, explose pendant et perdure après. La 3ème mi-temps ne déroge pas à la règle. Au programme ? Ciel orangé et rhum arrangé. Après quelques jours en famille – loin du téléphone (autant que possible) et proche de l’instant-présent – pour profiter de l’île de La Réunion, il s’agit ensuite de se poser les bonnes questions, afin de trouver le juste équilibre. Comment capitaliser sans surcommuniquer ? Comment faire fructifier cette victoire tout en restant aligné avec ma ligne de conduite ? Communiquer dans une logique individualiste, pour continuer à grandir en tant qu’homme et en tant qu’athlète ; mais aussi accepter s’exposer – un temps – dans une optique altruiste, en profitant de cette performance pour donner de la visibilité à notre sport, ouvrir la voie aux générations qui suivent et faire rayonner les valeurs du trail au-delà des frontières de son microcosme. Le projet est donc d’assumer une part de lumière – un faisceau simple, temporaire, ciblé – pendant quelques semaines puis rentrer à la maison, à Combloux, pour entrer dans cette période que je chéris tant : celle de la construction du prochain chapitre, à l’ombre, avec les copains. À cet égard, la performance est un cercle vertueux. En effet, finir sa saison sur un goût de satisfaction enjoint à prendre le temps avant de se remettre au travail. Apaisé, on ne ressent pas le besoin de précipiter la reprise, on accepte la coupure – nécessaire – avec gratitude plutôt qu’avec frustration. Or cette patience et cette progressivité sont pour moi les meilleurs moyens de préparer au mieux 2026, de gérer son effort, de mettre son énergie au bon endroit, au bon moment : est-ce bien raisonnable d’appuyer sur la pédale d’accélérateur en termes de discipline, exigence et investissement dès le mois de décembre alors que l’ambition est d’arriver à son plein potentiel fin août ? Je vais donc profiter de cette coupure dès octobre – inhabituellement prématurée pour un adepte de la SaintéLyon – pour poser des fondations que j’espère encore plus pérenne en vue de l’année prochaine. Doucement mais sereinement. Ensuite viendra un moment magique, agréable : celui des projections, celui des plans sur la comète en équipe, quand on se fait rêver, lorsque l’on ébauche le calendrier. C’est ainsi que je conclue ce récit de mon Grand Raid, un grand rêve. Si tu es allé au bout, j’admire ta passion, mais surtout j’applaudis ta résilience à toute épreuve. N’hésite pas à me poser tes questions en commentaire, je tâcherai d’y répondre. Enfin, je profite de ces quelques lignes pour vous adresser un merci profond et sincère pour votre soutien ici et sur les sentiers, tout au long de la saison. C’est précieux. À tout bientôt.

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